tag:blogger.com,1999:blog-51721136247341437962024-03-05T10:10:42.949+01:00Lost words from DiariesUne simple sélection des créations littéraires d'un certain M. Jake.Mister J.http://www.blogger.com/profile/05778012690048454915noreply@blogger.comBlogger42125tag:blogger.com,1999:blog-5172113624734143796.post-48446604320167559692013-12-11T03:35:00.000+01:002013-12-11T03:35:01.524+01:00Elementary
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Avoir le contrôle. Prendre le
contrôle.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjd4ALspOcfaTPlh4ApW8H0ImyJT51F_zi-fYIKU2AMzDJY2Nii0RycVgsKKM6ytSwHt-kTaj73lpZrA0-Kg-ZIj0zofPIO-UHKJfWN9MWlWcN73mQc9etmW1c3oPNiQxc430yaa50hQ3Y/s1600/998120_657860444228708_848955787_n.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjd4ALspOcfaTPlh4ApW8H0ImyJT51F_zi-fYIKU2AMzDJY2Nii0RycVgsKKM6ytSwHt-kTaj73lpZrA0-Kg-ZIj0zofPIO-UHKJfWN9MWlWcN73mQc9etmW1c3oPNiQxc430yaa50hQ3Y/s400/998120_657860444228708_848955787_n.jpg" width="271" /></a>Je cherchais le contrôle de mon corps.
Je voulais avoir ce contrôle sur moi, sur mes émotions, puis sur la
machine, comprendre ses rouages, son mécanisme. Je voulais faire de
moi-même une sorte de coffre fort dont le système de sécurité
soit imparable.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Mais s'il y a bien une chose que je ne
savais pas faire, c'était bien ça. Je n'arrivais absolument pas à
saisir. Je suis allé tellement loin, et pourtant si peu...
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
C'est comme si mon cerveau se gérait
automatiquement. Mon cerveau et moi étions bien distincts. Mon corps
et moi étions deux entités, une sorte de couple à la fois
indépendant l'un de l'autre, mais aussi inséparables.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
J'avais la volonté métallique de
créer un effet que mon corps ne suivait absolument pas. A vrai dire,
dans ma recherche désespérée de me manipuler, je me faisais alors
gérer par mon propre corps. Evidemment, mon corps était bien plus
relié à mon cerveau, à mon libre arbitre, que je ne l'étais
moi-même! Je lui avais donné le pouvoir dont je ne voulais pas. Le
pouvoir de faire des choix. Le pouvoir d'exprimer les choses dont je
n'avais pas la capacité de partager.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Quand on veut se verrouiller, quand on
veut s'enfermer sur soi-même, il faut se couper de tout. Mais
comment se détacher d'une vie qu'on chérit tant? Comment échapper
à des relations lorsque l'on est profondément persuadé qu'elles
feront notre salut?</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Je voulais tant renier la chose qui me
définissait moi-même que je me suis renié tout seul. Et pourtant,
mon corps avait pris le dessus, il était bien plus intelligent que
ne l'était le supposé centre de mon esprit. Ma tête était
tellement occupée à renier mes pensées, à converser avec mes
contradictions, que mon corps avait décidé de gérer mes désirs
les plus profonds.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Je n'avais plus aucun moyen de faire
confiance à la matière grise. Ma raison s'était déplacée dans
mes centres pulsionnels, et mes pulsions avaient déménagé dans la
boîte à idées. Mes pulsions, mes envies s'étaient transformées
en idées, en concepts abstraits. Elles étaients des mots virtuels,
des chimères décharnées, des créatures de l'imaginaire auxquelles
rien ne pouvait donner de consistance. Rien en tout cas dans ma
situation actuelle.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Car oui, je devais donner naissance à
mes idées dans la chair, dans les sens, dans l'union. Pour faire
germer une plante, il faut du terreau. Il faut une base solide,
concrète et immuable. Je n'avais que de l'eau et une brassée d'air.
Une brise glaciale qui portait des feuilles d'automne vers l'infini.
Un cours d'eau torrentiel qui circulait sans fin dans le même
continuum. J'avais besoin du feu pour consumer cet air étouffant,
d'un sol sec pour absorber cette eau. La complétude.
</div>
Mister J.http://www.blogger.com/profile/05778012690048454915noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5172113624734143796.post-68838931862653797492013-07-26T14:35:00.002+02:002013-07-26T14:35:47.927+02:00Planche.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCvsFq-FM7ZGh_UA8QMZspMoYG3xmNkal2DPk8ww1TowsckmHHNFDLoajoCPVCDtL7DU48Rb5wUHx2cPY96YgSCeReO0WRDKm5M9HjvrHfsdObCFRKQvhpwappIuUVGy9eC8cuu-aILFg/s1600/fbsdbf.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCvsFq-FM7ZGh_UA8QMZspMoYG3xmNkal2DPk8ww1TowsckmHHNFDLoajoCPVCDtL7DU48Rb5wUHx2cPY96YgSCeReO0WRDKm5M9HjvrHfsdObCFRKQvhpwappIuUVGy9eC8cuu-aILFg/s400/fbsdbf.jpg" width="300" /></a><br />
Viens à moi. Je choisis mon endroit et je me pause. Oui je me pause. Je me pose aussi. Ici. Je crève d'envie. Dans une inertie totale, je suis là. Ici. Je t'attends. <br /><br />
Pense, danse, dense, frise la démence. Les nuages sont lourds. Ils me pèsent, autant que cette chaleur liquéfiante. Je flaque. Je claque. <br />
<br /> La chaleur. Les orages. Électrifie-moi. Électrise-moi. Donne moi aujourd'hui mon éclair de ce jour. Un battement d'ailes pour le vent. Un battement de cœur pour le tonnerre. Un coup de foudre. Un coup de gueule. Une crise. Que veux-tu que je te dise?<br /><br />
Je suis sous ton emprise. Pétrifié. Ensorcelé. Vampirisé. Dévitalisé.<br /><br />
<br />
Je n'ai plus de feu.Mister J.http://www.blogger.com/profile/05778012690048454915noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5172113624734143796.post-49828781664608480972013-06-05T21:09:00.001+02:002013-06-05T21:09:10.084+02:00Nighty KnightQue fait-on la nuit?<br />
<br />
Non parce qu'en y réfléchissant, j'ai pris pour habitude de consacrer beaucoup de nuits à vivre plus qu'à dormir. Mais la nuit, on ne vit pas comme les autres, ceux qui vivent le jour. Nous, les noctambules, vivons à la lumière de la lune ou celle des ampoules, des projecteurs. Nous échangeons tous un peu de lumière et de chaleur. Nous nous rejoignons.<br />
<br />
A la lumière du jour, chacun repart à ses occupations personnelles et se renferme dans sa bulle sociale.<br />
<br />
De retour aux ténèbres, nous nous rassemblons, nous célébrons, nous nous unissons. Et alors quoi? Le monde de la nuit est celui de la déviance de quoi?Mister J.http://www.blogger.com/profile/05778012690048454915noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5172113624734143796.post-24926868016007238242013-05-01T02:16:00.001+02:002013-05-01T02:16:47.189+02:00Your love is a disaster<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRd1PT9l7pwiupDzulMeqiFuO7Oh5fVp1P1CoWeHjo4urVSZeDZr7mBQZn_mr38E11KjpkQRdr-z5jjMaHGxd5ti6XDPYk3rcUQHVUrPZ1pQSyafX4cE3-F4hEjWOeXSCuSmXhXbMWB3I/s1600/f73ebe6f46cef042aadc10754f288371.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRd1PT9l7pwiupDzulMeqiFuO7Oh5fVp1P1CoWeHjo4urVSZeDZr7mBQZn_mr38E11KjpkQRdr-z5jjMaHGxd5ti6XDPYk3rcUQHVUrPZ1pQSyafX4cE3-F4hEjWOeXSCuSmXhXbMWB3I/s1600/f73ebe6f46cef042aadc10754f288371.jpg" /></a>Une fois de plus, je me retrouvais à réfléchir à ma condition humaine de jeune indécis.<br /><br />J'étais, comme bien souvent, emmitouflé dans une couverture, entre deux bonnes nouvelles et dix-mille questions que je ne voulais pas laisser m'envahir. J'essayais tant bien que mal de me focaliser sur une des séries les plus mythiques de tous les temps. Sex & the City. <br /><br />Malheureusement, ce genre de séries me ramenaient toujours à ma condition humaine d'indécis. D'indécis célibataire. <br />Comment savoir ce qui me convenait vraiment? Cela commençait à être vraiment lassant, mais j'étais définitivement perdu. J'avais goûté aux aventures fiévreuses, dont je m'étais lassé, marre de me retrouver seul les lendemains avec pour seule compagnie les cigarettes post-orgasme. C'est vrai, après tout, le sexe était bon, oh oui ! Mais où était l'intérêt, si c'était pour se retrouver encore plus seul qu'avant?<br /><br />Puis je m'étais ensuite adonné aux aventures adolescentes, de simples flirts pleins d'envie et de retenue. "Et si on allait..." Non ! Je n'avais pas envie de retrouver mes espoirs d'union enfermés dans un capuchon de caoutchouc égaré sous le lit ! Non. <br /><br />J'avais besoin d'amour, je ne cherchais que ça... et pourtant je me sentais incapable de trouver cette personne qui serait si spéciale à mes yeux. <br /><br />C'était pas faute de chercher. C'était bien l'une des choses auxquelles je m'adonnais pourtant avec grande ferveur en ces temps de trouble. Il y avait comme un espoir de salut dans cette recherche. Le même espoir que celui que chérissait un pirate à la recherche de son trésor perdu. <br />Mais la vérité, c'est que je n'avais rien d'un aventurier. Je me contentais de rêver à des amours impossibles.<br />Mister J.http://www.blogger.com/profile/05778012690048454915noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5172113624734143796.post-63987983606961162712013-04-25T03:01:00.000+02:002013-04-25T03:01:35.305+02:00Say hello to the cameraLa vérité, c'est qu'on communique tous avec des machines. Qui n'a pas de télévision, de radio, de lecteur de musique, de téléphone, fixe ou portable, et pourquoi pas de minitel?<br />
Merde. Si on ne communique pas directement avec elles, on communique à travers elles. On se réfugie dans nos petits cadres fermés, on doit se connaître. <br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilHXKZ7C_Bbv5AAC96vOL53Vum-cND_hxC1Bc6TZ_8CBC7JDrlNJCqolfLwMXhmb4mW9y87M19QM6PaCfug4Opho74lxZtdgg_-wLcPZsBBeoI-CyGt5VGrRCWLt7wcM3fm8oTtM4ggQI/s1600/tumblr_mh71z24lJt1qle1t7o2_1280.jpg" imageanchor="1"><img border="0" height="211" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilHXKZ7C_Bbv5AAC96vOL53Vum-cND_hxC1Bc6TZ_8CBC7JDrlNJCqolfLwMXhmb4mW9y87M19QM6PaCfug4Opho74lxZtdgg_-wLcPZsBBeoI-CyGt5VGrRCWLt7wcM3fm8oTtM4ggQI/s320/tumblr_mh71z24lJt1qle1t7o2_1280.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
<div style="text-align: right;">
Quand j'étais petit, on m'avait dit - quand tu vois quelqu'un, tu lui dis bonjour. </div>
<div style="text-align: right;">
Et je disais bonjour à tous les gens que je croisais. </div>
<div style="text-align: right;">
Alors on m'a dit - ne dis pas bonjour à n'importe qui. Dis bonjour aux gens que tu connais.</div>
<br />Mister J.http://www.blogger.com/profile/05778012690048454915noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5172113624734143796.post-51834862596072139112013-04-22T17:42:00.000+02:002013-04-22T17:42:05.188+02:00Deep inside<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPR7CHIWl5cTv21kVGXvmM7Ontf4OojjdJEJSjZAN8n2WQQSbeuOhqJc0GLKGytiQpZ612AbxeBX2ieYhe7LciAmnNDdxuH_OqQ0bmqLV_n3-aCGgA_XIuapOWsWo0ypYLTjQPPOxVDBM/s1600/tumblr_m7hwvsemKg1qcv8yg.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="253" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPR7CHIWl5cTv21kVGXvmM7Ontf4OojjdJEJSjZAN8n2WQQSbeuOhqJc0GLKGytiQpZ612AbxeBX2ieYhe7LciAmnNDdxuH_OqQ0bmqLV_n3-aCGgA_XIuapOWsWo0ypYLTjQPPOxVDBM/s400/tumblr_m7hwvsemKg1qcv8yg.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
La douleur est liée à l'émotionnel.</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
Quand tu as souffert dans ta vie, que t'as bien subi. Ben voilà. Tu sais plus ce que c'est la douleur. T'encaisses. Tu manges. Peut-être même que tu kiffes ça. Prendre des baffes dans ta gueule. Parce que oui. Y en a comme ça, qui sont régis par la destruction. Des sensations organiques, proches de l'effet de l'adrenaline, l'endorphine, tout ça. Ça t'inspire. Tu peux exprimer au monde que tu existes.</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
Tu parles, tu joues, tu écris, et surtout tu vis avec ce qui est devenu un moteur. </div>
Mister J.http://www.blogger.com/profile/05778012690048454915noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5172113624734143796.post-70343665159199511152013-04-22T17:35:00.000+02:002013-04-22T17:35:08.289+02:00Coward<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigub-IKXihF9bm1BQbFDvA7G7sFmF1fYAporB08ci8AA-zttXhzTbuHU2lZmd4vWfjVNMED6MfxSa_jELq_5k5arcnVoziKXXcMso9kW89yl61HeJAaNbG5lvNBwZSyyZUvRxtFGJsgxo/s1600/tumblr_lnuew6Jowi1qgx1spo1_500_thumb.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigub-IKXihF9bm1BQbFDvA7G7sFmF1fYAporB08ci8AA-zttXhzTbuHU2lZmd4vWfjVNMED6MfxSa_jELq_5k5arcnVoziKXXcMso9kW89yl61HeJAaNbG5lvNBwZSyyZUvRxtFGJsgxo/s1600/tumblr_lnuew6Jowi1qgx1spo1_500_thumb.jpg" /></a></div>
<br />
<br />
Est-ce une preuve de lâcheté que de refuser l'engagement?<br />
De refuser de faire un choix?<br />
<br />
Dans la vie, il faut faire des choix. On en fait toujours, consciemment ou pas. <br />
<br />
Mais vouloir en faire le moins possible...<br />
<br />
Je ne pense pas faire preuve de couardise ! Je sais bien qu'il faut faire des choix pour avancer. Mais au final, ai-je vraiment envie d'avancer? <br />
<br />
Je crois que j'ai tout essayé : <br />
<br />
Vivre dans le passé : bonjour les regrets, la mélancolie, la nostalgie, les "et si j'avais dit ça? et si j'avais fait plutôt comme ça?"... On n'apprend pas de nos erreurs en se retournant vers le passé, on n'évolue pas mieux. On ne fait que ressasser ce qui n'était pas bien.<br />
<br />
Vivre dans le futur : A part imaginer 36000 sortes de mondes possibles mais surtout impossibles, je n'ai fait que vivre dans le rêve et trouver la déception arrivé à l'instant T. <br />
<br />
Vivre dans le présent : Oui, il parait qu'il faut faire ça oui. C'est ce que j'ai décidé de faire. Mais au final c'est une vie d'insouciance, qui te mène toujours vers des lendemains incertains, et te ramasser te fais encore plus mal que n'importe quand !<br />
<br />
Alors quoi? Je veux pas faire de choix ! J'ai pas décidé de m'engager dans la vie - pas que je me souvienne en tout cas. Je voudrais vivre ma vie jusqu'au bout, tranquillement, avec des encombres certes, mais pas que. Et me débarrasser de cette putain de culpabilité de ne pas faire comme il faut ! Qui connaît la recette d'abord? C'est quoi comme il faut? Ah tu peux jouer de maximes et de proverbes, t'en faire des lois, des devises. Tu vas avancer oui, mais comme tout le monde. On est tous sur un tapis roulant, quoi qu'on fasse. On y va... sans pouvoir, sans décision, faut arrêter de se leurrer deux secondes !Mister J.http://www.blogger.com/profile/05778012690048454915noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5172113624734143796.post-73322358894992775442013-02-27T20:37:00.000+01:002013-02-27T20:37:18.469+01:00Deep motion<span style="color: #444444;"> Et dans cette descente vers les Enfers, entre quête de soi et déni de la réalité, je constituais peu à peu ma chrysalide, cocon obscur de réconfort.</span><br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><span style="color: #444444;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbwu_qvPaN9oZn3_fSmyHxH3C3DXaf5sz999LMT9EtyjVD6xmmJ7i-AP6fEr0GC8YGD6vQBtk0ydoJddQUKSoW7EGh3PDJv8i-6AMx-JLFp0yJFb5mib6TBpQZOIga5ypKwngHuE_tsJA/s1600/nebuleuse+cocon.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbwu_qvPaN9oZn3_fSmyHxH3C3DXaf5sz999LMT9EtyjVD6xmmJ7i-AP6fEr0GC8YGD6vQBtk0ydoJddQUKSoW7EGh3PDJv8i-6AMx-JLFp0yJFb5mib6TBpQZOIga5ypKwngHuE_tsJA/s400/nebuleuse+cocon.jpg" width="400" /></a></span></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="color: #444444;">Nébuleuse du cocon</span></td></tr>
</tbody></table>
<span style="color: #444444;"><br /> Cocon de vibrations abyssales, parfois inquiétantes, mais si envoûtantes. Des battements acides me montraient enfin un chemin à suivre, un chemin hors du temps et de l'espace. Hors de toute réalité connue jusque là.</span><br />
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: #444444;">Le sang irrigue, l'esprit voyage entre les fils tendus de l'infini. </span></div>
<span style="color: #444444;"><br /></span>
<span style="color: #444444;"> La beauté trouvait une définition ineffable. Les mots n'avaient plus de sens dans cette ascension déflagrante. Ma petite bulle de sucre rencontrait de nombreuses semblables, les frôlait, les choquait, sans pourtant jamais être ébranlée. Un océan de bulles virevoltait dans la même direction : le son de l'infini. <br /><br /> Un appel au mélange, la fabrication d'une union par une communication étrange, sans parole. Une portée universelle s'engouffrait dans mes oreilles. De grands mystères, de lourds secrets. Le temps d'une nuit, ou d'un jour. Le temps d'une vibration somatique.</span> <br />Mister J.http://www.blogger.com/profile/05778012690048454915noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5172113624734143796.post-63478806553834692092012-12-26T22:48:00.001+01:002013-01-12T03:17:59.695+01:00One day, after Durringer<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVjSZv1uYbgOnd1ZsrCRdEhaJbYK3EXdQ9L150syYxNVy4if25H4i7AUtqPwjF7RQcEPUrgFf-enHhiHibkrwX3uGyRjjLGRLbAcFA1fRPoI6CKhR0wk55qmHbN_8275l1nI1BfSudJSc/s1600/99F.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="238" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVjSZv1uYbgOnd1ZsrCRdEhaJbYK3EXdQ9L150syYxNVy4if25H4i7AUtqPwjF7RQcEPUrgFf-enHhiHibkrwX3uGyRjjLGRLbAcFA1fRPoI6CKhR0wk55qmHbN_8275l1nI1BfSudJSc/s320/99F.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="color: #999999;">99F</span></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #444444;">Toute ma vie, depuis tout petit, peut-être même avant de savoir ce que c'était, je me suis entraîné à subir la douleur, sans rien dire aux autres, sans rien dire. <br />Comme si je savais là, ce qui m'attendait. <br />Je sais pas si je me suis trompé. En grandissant, je me disais que je subirais plus. Et c'est vrai, la douleur passe, elle s'évapore lentement. Mais la base reste mouillée, tu vois. Il y a toujours une trace, une empreinte, une signature. <br />J'ai tenté des purges, trouver du réconfort, penser autrement, absorber le bien, le bon. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #444444;">Mais au final elle est toujours là, au rendez-vous. <br /> </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #444444;"> Elle le chasse. Elle est là pour lui courir après. Elle prend tout. Lui, il est là, il fait ce qu'il peut pour résister mais il finit toujours par flancher, tu vois. C'est pas la volonté qui manque pourtant. <br />Je me suis trompé je crois. <br />J'ai pas pris le bon bout, je sais pas.<br />Mais je m'entraîne toujours. Je m'entraîne... je sais pas.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #444444;"><br /></span></div>
<br />Mister J.http://www.blogger.com/profile/05778012690048454915noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5172113624734143796.post-46744532286487179702012-12-22T20:20:00.000+01:002013-01-12T03:19:46.395+01:00Tabacos<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqmonq2yBfcZhn8rqTzyrSJREagPDN-C3BN4uh_mSuv7x4AQc15GCyNZ2NdGk5PrZCcdQCowVMwTHJT0BOlK9tXm5zUU5yrk-hbiwqrBHbCiYwMWuxF7DF0tBhFMnPfCepeAg851yVdVw/s1600/vintage-tobacco-labels-don-struke.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="223" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqmonq2yBfcZhn8rqTzyrSJREagPDN-C3BN4uh_mSuv7x4AQc15GCyNZ2NdGk5PrZCcdQCowVMwTHJT0BOlK9tXm5zUU5yrk-hbiwqrBHbCiYwMWuxF7DF0tBhFMnPfCepeAg851yVdVw/s400/vintage-tobacco-labels-don-struke.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
La clope a quelque chose de symbolique.
Quand on te demande pourquoi t'as commencé, tu sors souvent la
réplique typique “pour faire comme les autres”. Mais ce n'est
pas qu'un simple instrument de style et d'intégration. C'est bien
plus. Les non-fumeurs te diront qu'ils ne fument pas, banalement,
“parce qu'ils n'aiment pas <i>et qu'ils n'en voient pas l'utilité</i>”
. La subtilité de la phrase réside dans ce dernier noyau
grammatical (subordonnée relative, truc du genre). Bref. Ils n'en
voient pas l'utilité. Eh bien consciemment, les fumeurs cherchent
l'utilité, ne savent pas comment expliquer. <br />
La cigarette est un
outil social. La cigarette est la représentation matérielle d'un
partage. On apprécie fumer accompagné. Dans des moments de
solitude, on appréciera aussi fumer, car dans ces moments-là, elle
deviendra la compagnie, conservée dans la mémoire des moments
partagés. <br />
Parce qu'en effet, elle inspire la convivialité,
malgré son apparence de Voldemort aujourd'hui, elle a beau causer de
terribles atrocités, elle a bon fond.
</div>
Mister J.http://www.blogger.com/profile/05778012690048454915noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5172113624734143796.post-53597892872530216762012-10-07T04:39:00.004+02:002012-10-07T04:40:09.726+02:00.<div style="color: #cccccc; text-align: center;">
<b><span style="font-size: x-large;">[Faciliter la vie ne rend pas la vie plus facile.]</span></b></div>
Mister J.http://www.blogger.com/profile/05778012690048454915noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5172113624734143796.post-75821285690338430912012-08-23T20:15:00.002+02:002012-09-01T23:47:46.928+02:00Stuck at the door<div align="CENTER" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm;">
Le seul
commerce de quartier encore vivant aujourd'hui reste ce que je serais
tenté de nommer le « petit trafic ». Et il est en
expansion. C'est indéniable. Demande à ton buraliste la quantité
de feuilles à rouler qu'il écoule par jour, tu verras. Mais les
petits commerces ne sont pas d'actualité, ils sont sales, ils se
doivent de rester tapis dans l'ombre.
</div>
<div align="CENTER" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm;">
L'ouverture
d'esprit n'est pas à l'ordre du jour, officiellement. La lumière n'est pas
gratuite, tu dois aller la chercher dans les ténèbres. Comme un
passage sur le Styx, tu te dois de trouver le passeur, pièces en
main, avant d'arriver à destination. Pourtant, qui aujourd'hui n'est
pas passé sur ce putain de fleuve? Qui ne s'est pas aventuré de
l'autre côté? Et qui ne va pas encore au delà? Le voyage est plus
risqué, mais certains sont prêts à aller très loin, et nous
sommes tous clandestins du monde, à la recherche d'une échappatoire
quelle qu'elle soit.
</div>
<div align="CENTER" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm;">
Ce putain de
fleuve existe bel et bien, et l'au-delà aussi – en accès limité.
Arrêtons cette hypocrisie, déverrouillons les portes. </div>
<div align="CENTER" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikEEQ1k-cxP8MlohQQla2LENzkl8zf5TaUc7NDu5e2gXo7s1X2AQQlXbZlqbrLeOMjjBkgh0B0EEdsYZkt9lGVSpTLCygvhru6A7VjmpQ6WwP6C6ITWkkprxkz6VKEI6q1z4-jLri-DP0/s1600/521903_10151557618440526_108161265_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="267" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikEEQ1k-cxP8MlohQQla2LENzkl8zf5TaUc7NDu5e2gXo7s1X2AQQlXbZlqbrLeOMjjBkgh0B0EEdsYZkt9lGVSpTLCygvhru6A7VjmpQ6WwP6C6ITWkkprxkz6VKEI6q1z4-jLri-DP0/s400/521903_10151557618440526_108161265_n.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Photo : Clara by me</td></tr>
</tbody></table>
<div align="CENTER" lang="fr-FR" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
Mister J.http://www.blogger.com/profile/05778012690048454915noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5172113624734143796.post-3686214038434535012012-08-10T16:54:00.004+02:002012-08-10T16:54:29.964+02:00Struggle<div style="color: #783f04;">
La vie est un combat incessant, un besoin violent d'exister.</div>
<div style="color: #783f04;">
Je regarde ma poitrine et me rend compte à quel point mon corps, mes organes se battent pour me donner une existence, dans un travail perpétuel, chacun travaille à sa cause, violemment, mus par on ne sait quelle volonté. Je n'y fais rien, mon coeur bat de son propre gré, il propulse cette liqueur de vie à travers tous mes membres qui eux-même me font avancer, de manière concrète et figurée. </div>
<div style="color: #783f04;">
Comment expliquer cette bataille pour la vie? </div>
<div style="color: #783f04;">
<br /></div>
<div style="color: #783f04;">
Rien n'est décidé par le premier concerné, et pourtant nous continuons tous à vivre, à essayer de se donner une consistance, faire comme si tout était normal. Mais moi j'avais demandé à venir sur Terre avant tout ça? Y a-t-il une conscience avant la vie? On parle toujours d'après la mort, mais on se pose rarement la question de ce qui se passe avant. Pourquoi? Parce que cette question on se l'est déjà posée - tous - étant gamins. La réponse qu'on a eue, variant selon l'interlocuteur, est que l'on est le fruit de l'union de deux personnes. Ils ont décidé pour toi !</div>
<div style="color: #783f04;">
<br /></div>
<div style="color: #783f04;">
Maintenant, il faut avancer, arrêter de réfléchir. Jusqu'à quand?</div>
<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMVD_JxuTWcleURuLFMM9unX-Vjc8Qg34eevNn4VQq_JKT_cgQtAGfu69oDlU81zE9NR-doVXHHRwjYKH1pSLaSApQC3qDsz7C5RQ4O30XKMjN5rSL1IfIMOGejSA5jlbz2BrZT6xCwJs/s1600/262460_10150747483755526_572940525_20078348_5759762_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="265" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMVD_JxuTWcleURuLFMM9unX-Vjc8Qg34eevNn4VQq_JKT_cgQtAGfu69oDlU81zE9NR-doVXHHRwjYKH1pSLaSApQC3qDsz7C5RQ4O30XKMjN5rSL1IfIMOGejSA5jlbz2BrZT6xCwJs/s400/262460_10150747483755526_572940525_20078348_5759762_n.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="color: #cccccc;">Photo : Clara. </span></td></tr>
</tbody></table>
<br />Mister J.http://www.blogger.com/profile/05778012690048454915noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5172113624734143796.post-25050151671734781342012-03-07T22:45:00.000+01:002012-03-07T22:45:17.868+01:00Teardrops cover - Peter and KerryJ'écoute une petite cover proposée par une amie facebook en même temps que le bruit de la pluie fine qui tapote les tuiles des toits alentours. Des pensées toujours contradictoires viennent à moi. Je me dis que la vie, même quand on n'a pas la motivation de la supporter est parfois plus simple que ce qu'on voudrait nous faire croire. Je me dis qu'on devrait pouvoir tout lâcher quelques instants, juste le temps de profiter de beautés simples telle que celle que je suis en train de vivre, tout en observant cette mélancolie qui nous envahit sans pour autant chercher à la comprendre.<br />
<br />
Et l'on devrait pouvoir faire cela sans éprouver de culpabilité.Mister J.http://www.blogger.com/profile/05778012690048454915noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5172113624734143796.post-8599628503318293092012-02-24T13:06:00.002+01:002012-02-24T13:06:37.481+01:00Omega<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQ1vZ7mp5P5ZDdn8wgFXK9YIQaaiZRWdh1qkjwk7BeFGCZDgs-aD6kNEAMFLiK5_OF1vcU0Ddvocl2K9JAFT-AsojOXUEpY2-m-SBvSkjruH3m1TSTD0jtf8ZBfJN-LJTfr49e_yF-Uwg/s1600/16.+OSTEOLOGIE+DU+CENTAURE.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQ1vZ7mp5P5ZDdn8wgFXK9YIQaaiZRWdh1qkjwk7BeFGCZDgs-aD6kNEAMFLiK5_OF1vcU0Ddvocl2K9JAFT-AsojOXUEpY2-m-SBvSkjruH3m1TSTD0jtf8ZBfJN-LJTfr49e_yF-Uwg/s320/16.+OSTEOLOGIE+DU+CENTAURE.jpg" width="280" /></a></div>
<br />
<br />
<br />
<span style="font-size: large;">Cette image du corps comme étant une machine mécanique, animée par un fluide mystérieux me rendait à la fois rêveur et sceptique. <br />Ce que je voyais dans ce réseau de tubes, ce n'était que ce vide qui se déplaçait parfois, dans une respiration m'adressant distinctement différents manques; un besoin de combler les méandres de ce labyrinthe organique. Ce que je cherchais encore, c'était à me remplir de substance, une ou plusieurs substances qui me donneraient cette consistance qui parfois venait me rendre visite. Malheureusement, rien ne dure. </span><br />
<span style="font-size: large;">Le vide finit toujours par triompher, et c'est bien lui qui nous impose cette épée de Damoclès sur la tête.</span><br />
<span style="font-size: large;">Ce vide qui lui-même n'avait pas la moindre constance, et pourtant parsemé de petites pointes d'espoir. Un intouchable espoir que rien d'autre ne pouvait procurer à la fois cette lourde mélancolie et cette attirance indéniable. Deux yeux ne pouvaient suffire à rendre sa splendeur à ce mystère effroyable. Je m'imaginais héros mythologique, quelque sagittaire cherchant infiniment à tirer un fil d'or noué à un unique carreau, transpercer la nébuleuse et atteindre... quoi finalement? En réalité, je m'imaginais antihéros, ne passant jamais à l'acte, mais s'évertuant seulement à trouver la bonne visée.</span><br />
<br />
<div style="color: #999999; text-align: right;">
<span style="font-size: x-small;">Image : </span></div>
<div style="color: #999999; text-align: right;">
<span style="font-size: x-small;"><span class="image-caption current" style="opacity: 1;">Florence HUYAR-LETOURNEUR<br />Oeuvre graphique, encre de chine<br />91X81</span></span></div>Mister J.http://www.blogger.com/profile/05778012690048454915noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5172113624734143796.post-19475038380955169872011-11-22T21:02:00.001+01:002012-02-17T18:36:59.838+01:00CycleS'il y a bien une chose dont je suis sûr aujourd'hui, et depuis déjà un bon moment, c'est que rien n'est stable. Tout évolue, tout change, tout se transforme. <br />
C'est drôle, c'est quand tu crois avoir trouvé cet état de bonheur, de paix intérieure, de confiance, et que tu t'es bien installé dans cet état confortable, que tu te rends compte que ça ne va pas durer. Ensuite, tu dégringoles petit à petit, parce que tu sais bien que le bonheur n'est pas pour toi. Tu sais bien qu'en tant qu'humain, tu n'es rien et tu n'as pas droit à un tel privilège indéfiniment. Une seule chose reste, cette espèce de désinvolture que tu as découverte en même temps que ces rêves de nirvana. Plus rien ne t'atteint, et c'est bien ça le problème.<br />
Je me fous de tout. Je vis ma vie que j'ai appris à gérer seul, que je gère seul, et dans laquelle même mes meilleures relations n'entrent pas tout à fait. Parce que le seul espace où je me sente vraiment bien, c'est en moi, dans cette petite carapace frêle de minet qu'on aurait convié à rejoindre cette si grande communauté qu'est le monde des adultes. Cette invitation n'est finalement pas plus intéressante que celle que tu reçois sur facebook pour aller à la prochaine soirée de péteux en manque de reconnaissance sociale. C'est une invitation que j'ai pourtant tant attendue, et que maintenant je m'efforce tant bien que mal de repousser au maximum. Je ne sais pas vraiment où je suis, ni ce que je dois faire, ni comment je dois m'y prendre.<br />
<br />
Tout ce que je voudrais là, c'est qu'on me foute la paix le temps de simplifier ce bordel dans lequel je vis.<br />
<br />
<br />
Sounds like Jake's back.Mister J.http://www.blogger.com/profile/05778012690048454915noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5172113624734143796.post-17495802823859222652011-08-15T03:17:00.005+02:002011-08-15T04:10:46.752+02:00Love don't lie.<p style="margin-bottom: 0cm;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrcp2hdV139Qha46sfAsssXtZCZ3qGdErsrFurJstE3i-K_CbcrvZyiErvZ-R6rIwK7_HxBvwHs4n9YJHo2KgIAIHjjWE4PznZ-mKJqh67gfFsm1CvD_W0BgLJT6128w-7OxuEJzfptIE/s1600/steven_meisel_make_love_not_war.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 231px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrcp2hdV139Qha46sfAsssXtZCZ3qGdErsrFurJstE3i-K_CbcrvZyiErvZ-R6rIwK7_HxBvwHs4n9YJHo2KgIAIHjjWE4PznZ-mKJqh67gfFsm1CvD_W0BgLJT6128w-7OxuEJzfptIE/s320/steven_meisel_make_love_not_war.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5640893676865407986" border="0" /></a></p> <p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">Il est de ces couples qui vous font parfois rêver. Ce genre de couples qui fonctionnent aussi bien scindés en deux que rassemblés. Formés de deux personnes indépendantes et inséparables à la fois. On apprend à connaître les deux personnes, chacune incroyable dans sa singularité, et puis l'on se laisse charmer par leur union si particulière. Rien ne peut mieux les unir que leurs différences, leurs désaccords et leurs querelles incessantes. Car au fond, l'amour est une bataille, une lutte infinie contre soi-même et contre l'être aimé. Un réel couple d'amoureux peut s'assimiler à une guerre mondiale. Un paysage à la fois cruel et magnifique tant il représente l'humanité dans son absurdité totale. Se battre pour la paix. Un face à face de catapultes, de bombes et d'explosions dans un environnement où tous les éléments se déchaînent, un coup de feu est tiré dans les airs depuis la terre, il part crever les nuages où il traverse la pluie et finit par rencontrer l'homme et le touche au plus profond de son corps afin de chatouiller son âme.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg02s_9wBU8kUjTJAP-Y8BRKg9S0npi90CnIGoXmu1RAfBrWtoNGCgJWmDKNGMesBnizUPrAjP8pzN0tJz4wmzrLP_oFaTbit0_MYfNUCl3J3AT_SZjvSBLXDVAJFACvJ5mbsBE-fWalHY/s1600/make+love+not+war+10.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 144px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg02s_9wBU8kUjTJAP-Y8BRKg9S0npi90CnIGoXmu1RAfBrWtoNGCgJWmDKNGMesBnizUPrAjP8pzN0tJz4wmzrLP_oFaTbit0_MYfNUCl3J3AT_SZjvSBLXDVAJFACvJ5mbsBE-fWalHY/s200/make+love+not+war+10.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5640894613047914050" border="0" /></a></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<br /></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">Encore une fois, tu étais là. A ce moment-là, c'était dans le train. Je sais que tu ne liras certainement jamais ce que je te confie, et c'est probablement ce qui me fait le plus mal. Je ne peux pas m'empêcher de t'envisager, ici ou là. Tu es partout. Je te croise souvent au détour d'une rue, parfois même au supermarché et bien souvent dans mes rêves. Nos rencontres se limitent toujours à un échange de regards, quand je suis chanceux.
<br /></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">Qui eût cru que je songe jamais à l'amour? Tu n'es pas facile avec moi. Jamais tu ne me rejoins pour partager ces rêveries que tu animes en mitraillant toutes mes pensées d'une seule pression sur la détente de tes iris acérés. Mon cœur tremble dans l'attente du jour où tu daigneras, à la lumière d'une céleste nuit noire, plus brillante que le moindre brin de soleil, soutenir mon regard hagard et me souffler un bonsoir.
<br /></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: right;"><span style="color: rgb(153, 153, 153);font-size:85%;" >Pictures : Steven Meisel - Make love not war. </span>
<br /></p> Mister J.http://www.blogger.com/profile/05778012690048454915noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5172113624734143796.post-78842494435375621942011-05-10T17:31:00.005+02:002012-08-10T19:48:27.519+02:00Génération Baudelaire<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiV4z8uCZC9Y4N4N2be_J8hJXdT2qCo3S2LBsKS38pJaugBqWaQN3vKdLcH25f6I-PEXJxpIH5523_rFD6AQfzLSOOOZIvXrLD-Ae6P0y0TdG3dRv_Wm-EF26Qn5xdeojuGFNApLgKeyY4/s1600/bruno+dayan.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5605120645670786034" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiV4z8uCZC9Y4N4N2be_J8hJXdT2qCo3S2LBsKS38pJaugBqWaQN3vKdLcH25f6I-PEXJxpIH5523_rFD6AQfzLSOOOZIvXrLD-Ae6P0y0TdG3dRv_Wm-EF26Qn5xdeojuGFNApLgKeyY4/s320/bruno+dayan.jpg" style="cursor: hand; cursor: pointer; display: block; height: 240px; margin: 0px auto 10px; text-align: center; width: 320px;" /></a><span style="font-size: 78%;">Pic : Bruno Dayan</span></div>
<div style="text-align: center;">
<br />
<span style="color: black;">Spleen & Idéal.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">On est là : dans le " & ".</span><br />
<span style="color: black;">Sans cesse faisant l'ascenceur entre un paradis artificiel</span><br />
<span style="color: black;">et une descente fulgurante.</span><br />
<span style="color: black;">On se rêve zombies de luxe.</span><br />
<span style="color: black;"> On étale nos vies pathétiques dans l'espoir de susciter l'admiration,</span><br />
<span style="color: black;">on s'admire soi-même pour éviter trop d'efforts à autrui.</span><br />
<span style="color: black;">Génération de bourgeois bohèmes,</span><br />
<span style="color: black;"> on croit dur comme fer que nos apparats feront notre salut. </span><br />
<span style="color: black;">Puis on se rend compte qu'ils ne nous mènent qu'à la nudité cruelle,</span><br />
<span style="color: black;"> à ce mélange de corps transpirant de spiritueux et de désespoir.</span><br />
<span style="color: black;"> Cherchons encore l'identité dans cette unicité cinglante.</span><br />
<span style="color: black;"> Vif ou mort, le corps est animal, l'esprit est humain et la tentation en est la frontière.</span><br />
<br /></div>Mister J.http://www.blogger.com/profile/05778012690048454915noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5172113624734143796.post-66320438319684645642011-04-23T22:01:00.011+02:002011-04-23T22:43:27.001+02:00Je suis l'Homme<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5twTv6Y6u9q6iZe1B8yKIxQw8E0E48o5dU6Nwn2lTthxAapRqeinkxM2rUZSl5DEBemzEULpdIXQ4Jr7bd7MytsPXxWyWCRngTWsLxlWuod69ynvUjadUkn2VqUUOLoJs_LQuJxOe5Wk/s1600/Dali_ChristofStJohnoftheCross1951.JPG"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 223px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5twTv6Y6u9q6iZe1B8yKIxQw8E0E48o5dU6Nwn2lTthxAapRqeinkxM2rUZSl5DEBemzEULpdIXQ4Jr7bd7MytsPXxWyWCRngTWsLxlWuod69ynvUjadUkn2VqUUOLoJs_LQuJxOe5Wk/s400/Dali_ChristofStJohnoftheCross1951.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5598881415042424866" border="0" /></a><span style="font-size:85%;"><span style="color: rgb(51, 0, 0);">Je suis Mat(t)hieu, la représentation parfaite de l'Homme.</span><br /></span><div style="text-align: left;"><div style="text-align: center; color: rgb(51, 0, 0);"><span style="font-size:85%;">Je vis entre ciel et terre.<br /></span></div> <span style="color: rgb(51, 0, 0);font-size:85%;" ><br />Et le ciel et la terre, c'est l'opposition. Je pourrais dire que je suis la frontière entre le Yin et le Yang. Je vis entre civilisation et bestialité, entre amour et haine, entre richesse et pauvreté, ... La liste est longue.</span><span style="font-size:85%;"> </span><span style="color: rgb(51, 0, 0);font-size:85%;" >Ma condition est telle que je ne suis pas un artiste total. Ceux-là vivent au beau milieu d'un sombre ciel, ils vivent en huis clos dans leurs délires psychédéliques et orgiaques. Ce sont les enfants de Dionysos, ils passent leur temps entre chute libre et montée acide, entre inspiration délirante et suspension fantomatique. La vie quotidienne n'a pas de sens pour eux, elle n'est qu'un médium qui n'a pour intérêt que celui d'être le support de leurs sécrétions mentales. </span> <span style="color: rgb(51, 0, 0);font-size:85%;" >De l'autre côté se trouve certainement le prolétaire de base. Le con qui pense que sa vie se résume à trimer au travail, dupliquer le patrimoine génétique familial et regarder la télévision quand le temps le permet. C'est celui qui vit sur terre, sous le règne de Dieu, le seul et l'unique, qui dicte les lois du bien et du mal, les choix de vie à suivre et qui pardonne ceux qui osent parfois s'écarter du droit chemin. </span> <span style="color: rgb(51, 0, 0);font-size:85%;" >Quant à moi, je suis perdu entre ciel et terre, entre paix et violence, entre folie et raison. Je fais partie de cette génération, point central de tous ces chemins partagés, équilibre fébrile de la balance, fruit d'un mélange, d'une confrontation entre l'Olympe, l'Éden et les Enfers. Je nage sans palmes, je vole sans ailes. Je suis un bipolaire modéré. </span><br /><span style="color: rgb(153, 153, 153);font-size:78%;" >Christ de St Jean de la Croix - Dali</span><br /></div>Mister J.http://www.blogger.com/profile/05778012690048454915noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5172113624734143796.post-79837242623772282692011-01-11T13:31:00.008+01:002011-02-07T02:06:08.156+01:00You and the other<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMiD0fMTZxy_GvWxSMNkGQq90EcExBc3YwoDXd0QDlCTWavzm_jQvfSSZVa3vP4IF4fU1i_q52oe2PiDdKwep1c1-8bsrDobunp7vjcufnuXo3DQxPd7k0WC9JLTb37xtz1FiazJKK1Wg/s1600/Bruno+Dayan+blogg.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 266px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMiD0fMTZxy_GvWxSMNkGQq90EcExBc3YwoDXd0QDlCTWavzm_jQvfSSZVa3vP4IF4fU1i_q52oe2PiDdKwep1c1-8bsrDobunp7vjcufnuXo3DQxPd7k0WC9JLTb37xtz1FiazJKK1Wg/s400/Bruno+Dayan+blogg.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5560912823885685250" border="0" /></a><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-style: italic; color: rgb(102, 0, 0);font-family:times new roman;" >Le monologue est tellement simple quand on réfléchit seul, dans son petit coin d'habitation.</span><span style="color: rgb(102, 0, 0);font-family:times new roman;" > </span><span style="font-style: italic; color: rgb(102, 0, 0);font-family:times new roman;" ><br />Et puis, à côté de cela, le dialogue paraît parfois insignifiant.<br />C'est pourtant de lui que s'enrichit la matière grise.<br />Mais, si l'on additionne toutes les conversations que l'on a eues, n'y en a-t-il pas deux tiers<br />qui n'ont rien avancé? On se surprend même parfois à dire des choses<br />avant même d'avoir eu le temps d'y penser. Un automatisme, une répétition débile. </span> <span style="font-style: italic; color: rgb(102, 0, 0);font-family:times new roman;" >"Ça va et toi?"<br />Mais qu'est-ce qu'il ne faut pas dire quand on n'a pas envie de justifier un coup de blues !<br />Quand on n'a aucune envie de se plaindre. </span> <span style="font-style: italic; color: rgb(102, 0, 0);font-family:times new roman;" >S'ouvrir aux autres.<br />Certains ont perdu la clé, et s'en bouffent les doigts!<br />D'autres l'ont simplement oubliée dans un coin, sous le paillasson.<br />Enfin, chacun s'enferme à sa manière personnelle.<br />Parfois tellement hermétiquement qu'on ne sait plus quoi faire<br />pour entrevoir ne serait-ce que le moindre faisceau de vérité!</span><span style="color: rgb(102, 0, 0);font-family:times new roman;" > </span><span style="font-style: italic; color: rgb(102, 0, 0);font-family:times new roman;" ><br />Tous les profils sont possibles, on peut en faire autant de déclinaisons que d'êtres humains.</span><span style="color: rgb(102, 0, 0);font-family:times new roman;" > </span><br /><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(102, 0, 0);"><span style="font-family:times new roman;">L'authenticité, l'unicité en pâtissent.<br />Uniformément nous vivons dans des opinions creuses et générales sans valeur aucune.<br />Car bien que l'exhibition se répand comme une tache d'huile,<br />elle n'est que l'éclaboussure d'une pudeur explosée au milieu d'un étau de fierté.</span><br /><br /></span><div style="text-align: right;"><span style="font-style: italic; color: rgb(153, 153, 153);font-size:78%;" >Picture - Bruno Dayan</span><br /></div></div>Mister J.http://www.blogger.com/profile/05778012690048454915noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5172113624734143796.post-15555254823109387342010-10-28T19:06:00.005+02:002010-10-28T19:35:57.030+02:00Les petits Trous<div style="text-align: center;"><object height="344" width="425"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/HsX4M-by5OY?fs=1&hl=fr_FR"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/HsX4M-by5OY?fs=1&hl=fr_FR" allowscriptaccess="never" allowfullscreen="true" wmode="transparent" type="application/x-shockwave-flash" height="344" width="425"></embed></object><br /><span style="font-size:130%;"><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(153, 153, 153);font-family:times new roman;" >Des petits trous, des petits trous, encore des petits trous...</span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-family:times new roman;font-size:100%;" >Vous est-il déjà arrivé de porter un vieux jean troué? Votre préféré peut-être. Dans ce cas, vous aurez remarqué que certains ne peuvent pas s'empêcher de fourrer leur doigt dans un des trous.</span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" ><br /><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-family:times new roman;font-size:100%;" >On a tous ce besoin irrépressible de combler des vides...</span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:100%;" ><br /><br /></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-family:times new roman;font-size:100%;" >Ca commence par ouvrir une serrure en y introduisant une clé, puis on trouve une pièce inhabitée, qu'on s'empresse de remplir de meubles, eux-mêmes contentant bientôt de la vaisselle, des vêtements, des papiers, de la nourriture... Cette même nourriture ira ensuite emplir un ou plusieurs estomacs. L'estomac n'est pas le seul trou humain. Comment s'empêcher de gonfler ses poumons d'air, de fumée? Les boîtes vides s'emplissent de photographies et de lettres comme les mémoires épongent des images et des mots tandis que les cœurs regorgent de sang et s'alourdissent d'émotions et de sentiments... jusqu'à l'épuisement. Après c'est le vide. Alors on creuse un trou, on prend une boîte vide, on la remplit de souvenirs, d'émotions, de sentiments, de vêtements, avant de la refermer à tout jamais; enfin, on rebouche le trou.</span><br /><br /><span style="color: rgb(51, 51, 51); font-weight: bold;font-family:times new roman;" >On a tous des petits trous à combler.</span><br /><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(153, 153, 153);font-family:times new roman;" >Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous...</span></span><br /></div>Mister J.http://www.blogger.com/profile/05778012690048454915noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5172113624734143796.post-29411276912208246192010-08-22T15:18:00.007+02:002010-08-22T23:14:10.586+02:00Femme moderne<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTF9CWICwyJwOKoFsRIH48VTmGFdhyphenhyphenmpImHQp0jr0JWM-tLEj08yU5GlwOeo_1-RjD66l_91lV_Fu7Wzn_UtCKQnlQqNlFh3id8usKzYkUyKeOtiLU1nYNTJTTaFf58Q6mvKSlr05ckJM/s1600/Erwin_Olaf_-_ARMANI.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 200px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTF9CWICwyJwOKoFsRIH48VTmGFdhyphenhyphenmpImHQp0jr0JWM-tLEj08yU5GlwOeo_1-RjD66l_91lV_Fu7Wzn_UtCKQnlQqNlFh3id8usKzYkUyKeOtiLU1nYNTJTTaFf58Q6mvKSlr05ckJM/s200/Erwin_Olaf_-_ARMANI.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5508343923157200594" border="0" /></a><br /><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(0, 0, 0); font-style: italic;">J'en prends plein les oreilles par mes supérieurs,</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0); font-style: italic;">J'en vois de toutes les couleurs avec 10 pubs à la seconde,</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0); font-style: italic;">Partout où je vais ça pue la merde,</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0); font-style: italic;">J'en ai plein le cul de cette société à la con.</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0); font-style: italic;">Sans parler de tes acrobaties à tout bout de champ !</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0); font-style: italic;">Et tu oses me "proposer" une éjaculation faciale?</span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0); font-style: italic;">Je me couche, ravale tes fantasmes.</span><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiztK-9ea7FQ0IWLOqZiwlZrUFxDu3c6IRLbA8QqMc0YNojbW6-gKQ7kyp0SEaVjla9XDpTzmdMSmUYbt6fLNNQa9q3ow8fNOxK-lOE7wuLac_lFNJPi577kxZ-mraLXBNbNeN7zv5vDPY/s1600/Erwin_Olaf_-_MOSCHINO.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 200px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiztK-9ea7FQ0IWLOqZiwlZrUFxDu3c6IRLbA8QqMc0YNojbW6-gKQ7kyp0SEaVjla9XDpTzmdMSmUYbt6fLNNQa9q3ow8fNOxK-lOE7wuLac_lFNJPi577kxZ-mraLXBNbNeN7zv5vDPY/s200/Erwin_Olaf_-_MOSCHINO.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5508344587360837026" border="0" /></a><a style="font-style: italic;" href="http://www.erwinolaf.com/"><span style="font-size:78%;">Erwin Olaf - Fashion Victim</span></a><br /></div>Mister J.http://www.blogger.com/profile/05778012690048454915noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5172113624734143796.post-37044582905618870722010-08-16T15:22:00.009+02:002010-08-16T15:36:52.504+02:00Nowhere else<div style="text-align: left;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFj07vS-1-HEmkZHt_RBEWjHL3NeFtriU0blTEs6ZOwgFmAuLEvTf4rb6We1oroiYzeci0x2b7WawlZcRMEquA58XLXJ8b2Lpjt51mF64S9MOIPAW3EcnbQCBvuAUPSk9QBgNaD4wo2GY/s1600/Cocoon_by_ni_ki_tas.jpg"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 240px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFj07vS-1-HEmkZHt_RBEWjHL3NeFtriU0blTEs6ZOwgFmAuLEvTf4rb6We1oroiYzeci0x2b7WawlZcRMEquA58XLXJ8b2Lpjt51mF64S9MOIPAW3EcnbQCBvuAUPSk9QBgNaD4wo2GY/s320/Cocoon_by_ni_ki_tas.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5505999502764429426" border="0" /></a><br /><br /></div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: left;"><span style="color: rgb(51, 51, 51);font-size:85%;" >Je t'attendais, au milieu de nulle part, ne pensant à rien.</span><br /><span style="color: rgb(51, 51, 51);font-size:85%;" >Les ténèbres alentour avaient quelque chose de céleste. J'observais cet environnement vide.</span><br /><span style="color: rgb(51, 51, 51);font-size:85%;" >J'étais assis, ou couché, peu importe, aucune matière pour me supporter. Quelques pensées, des images, des sons, des mots me traversaient. Ils passaient en moi chacun leur tour, à la file indienne.</span><br /><span style="color: rgb(51, 51, 51);font-size:85%;" >Au loin, je percevais un rythme, une mélodie, et je me rendis compte que j'avais pris cette habitude de ne jamais t'attendre sans musique.</span><br /><span style="color: rgb(51, 51, 51);font-size:85%;" >J'étais patient, tu pouvais parfois mettre bien longtemps avant de pointer le bout de ton nez.</span><br /><span style="color: rgb(51, 51, 51);font-size:85%;" >Finalement, au moment où je m'y attendais le moins, je sentis ton étreinte douce et ferme à la fois m'envelopper, et dans l'inconscience la plus totale, je me laissai aller dans un monde sans limites sinon celles de tes bras.</span><br /></div><br /><br /><br /><div style="text-align: left;"><a href="http://ni-ki-tas.deviantart.com/gallery/#/d1imiak"><span style="font-size:78%;">Cocoon - Ni-ki-tas</span></a><br /></div></div>Mister J.http://www.blogger.com/profile/05778012690048454915noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5172113624734143796.post-42514678530879938052010-08-16T14:10:00.007+02:002010-08-16T14:23:51.407+02:00Lettre ouverte<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghzX9cZzre1Q76TMuazahL70KlulubHVkXEgfrbvTIhxIeLBu1q1dKAJB4cMOnZKVmDKn4QyjRnvzrnU0BQoZcwNWuG8-A6jlsl4pvZ44JF54WjWhLKJZBKYl2rkw1HqmE4s6hVvwgV3s/s1600/Unopened_Letter_To_The_World_by_eleMENTALKA.jpg"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 308px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghzX9cZzre1Q76TMuazahL70KlulubHVkXEgfrbvTIhxIeLBu1q1dKAJB4cMOnZKVmDKn4QyjRnvzrnU0BQoZcwNWuG8-A6jlsl4pvZ44JF54WjWhLKJZBKYl2rkw1HqmE4s6hVvwgV3s/s320/Unopened_Letter_To_The_World_by_eleMENTALKA.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5505981641701909186" border="0" /></a><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0); font-style: italic;font-family:times new roman;" >Je crache sur la vie. Je lui tourne le dos.</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0); font-style: italic;font-family:times new roman;" >Ceci n'est pas un coup de gueule bidon, c'est mûrement réfléchi.</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0); font-style: italic;font-family:times new roman;" >Après tout, cette péripatéticienne m'a tourné le dos depuis le début, elle s'en est choisis d'autres! Je suis tributaire des lois de l'attraction, même avec elle.</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0); font-style: italic;font-family:times new roman;" >Je m'en remets maintenant à Dieu, Lucifer, Zeus, Bouddha, Shiva, peu importe qui voudra de moi.</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0); font-style: italic;font-family:times new roman;" >Mais à défaut d'une vie, je veux un truc tout aussi puissant, moi aussi j'ai droit à un truc de ce genre-là et je réclame mon dû.</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0); font-style: italic;font-family:times new roman;" >L'annonce est à présent faite, je continue d'attendre.</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0); font-style: italic;font-family:times new roman;" >A bon entendeur.</span><br /><br /><br /><span style="font-size:78%;"><a href="http://browse.deviantart.com/?qh=&section=&q=letter#/dyetva">Unopened Letter to the World - Elementalka</a></span>Mister J.http://www.blogger.com/profile/05778012690048454915noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5172113624734143796.post-72011638265980771772010-08-15T22:38:00.007+02:002010-08-16T15:38:13.631+02:00Electron libre<div style="text-align: center;"><span style="font-style: italic;font-family:trebuchet ms;" >Il portait à la vie un regard bien singulier.</span> <span style="font-style: italic;font-family:trebuchet ms;" ><br />Il avait beau observer son environnement, réfléchir à son origine, ses fondements... inconnus.</span> <span style="font-style: italic;font-family:trebuchet ms;" ><br />D'où vient la vie? Comment créer, à partir de quoi?</span> <span style="font-style: italic;font-family:trebuchet ms;" >Les questions n'avaient pas de fin dans son esprit tourmenté.</span> <span style="font-style: italic;font-family:trebuchet ms;" >Son âme profonde était bien au-delà des simples besoins physiques humains.</span> <span style="font-style: italic;font-family:trebuchet ms;" ><br />Aucune signification à tout cela. Il ressentait sans cesse un gouffre énorme entre cet intérieur dépourvu d'atomes et la réalité cinglante qu'il percevait, malgré lui.</span> <span style="font-style: italic;font-family:trebuchet ms;" ><br />Comment, se dit-il alors, comment trouver un but physique alors que seul l'esprit a un sens? Il aurait pu être n'importe quoi, n'importe qui, rien n'aurait changé, fondamentalement.<br /></span> <span style="font-style: italic;font-family:trebuchet ms;" >Il restait un, parmi tant d'autres.</span><br /></div>Mister J.http://www.blogger.com/profile/05778012690048454915noreply@blogger.com0