mardi 22 novembre 2011

Cycle

S'il y a bien une chose dont je suis sûr aujourd'hui, et depuis déjà un bon moment, c'est que rien n'est stable. Tout évolue, tout change, tout se transforme.
C'est drôle, c'est quand tu crois avoir trouvé cet état de bonheur, de paix intérieure, de confiance, et que tu t'es bien installé dans cet état confortable, que tu te rends compte que ça ne va pas durer. Ensuite, tu dégringoles petit à petit, parce que tu sais bien que le bonheur n'est pas pour toi. Tu sais bien qu'en tant qu'humain, tu n'es rien et tu n'as pas droit à un tel privilège indéfiniment. Une seule chose reste, cette espèce de désinvolture que tu as découverte en même temps que ces rêves de nirvana. Plus rien ne t'atteint, et c'est bien ça le problème.
Je me fous de tout. Je vis ma vie que j'ai appris à gérer seul, que je gère seul, et dans laquelle même mes meilleures relations n'entrent pas tout à fait. Parce que le seul espace où je me sente vraiment bien, c'est en moi, dans cette petite carapace frêle de minet qu'on aurait convié à rejoindre cette si grande communauté qu'est le monde des adultes. Cette invitation n'est finalement pas plus intéressante que celle que tu reçois sur facebook pour aller à la prochaine soirée de péteux en manque de reconnaissance sociale. C'est une invitation que j'ai pourtant tant attendue, et que maintenant je m'efforce tant bien que mal de repousser au maximum. Je ne sais pas vraiment où je suis, ni ce que je dois faire, ni comment je dois m'y prendre.

Tout ce que je voudrais là, c'est qu'on me foute la paix le temps de simplifier ce bordel dans lequel je vis.


Sounds like Jake's back.