mercredi 27 février 2013

Deep motion

       Et dans cette descente vers les Enfers, entre quête de soi et déni de la réalité, je constituais peu à peu ma chrysalide, cocon obscur de réconfort.

Nébuleuse du cocon

       Cocon de vibrations abyssales, parfois inquiétantes, mais si envoûtantes. Des battements acides me montraient enfin un chemin à suivre, un chemin hors du temps et de l'espace. Hors de toute réalité connue jusque là.


Le sang irrigue, l'esprit voyage entre les fils tendus de l'infini.

       La beauté trouvait une définition ineffable. Les mots n'avaient plus de sens dans cette ascension déflagrante. Ma petite bulle de sucre rencontrait de nombreuses semblables, les frôlait, les choquait, sans pourtant jamais être ébranlée. Un océan de bulles virevoltait dans la même direction : le son de l'infini.

       Un appel au mélange, la fabrication d'une union par une communication étrange, sans parole. Une portée universelle s'engouffrait dans mes oreilles. De grands mystères, de lourds secrets. Le temps d'une nuit, ou d'un jour. Le temps d'une vibration somatique.