dimanche 25 juillet 2010

Don't stare at me like this

On se lève le matin, la tête dans le derrière,
les yeux en bas du visage, les cheveux en bataille, le corps nu, fiévreux.
On est l'homme, dans sa condition si imparfaite.
Cinq minutes après, on décide qu'il faut sortir, faire face.
On entreprend alors tous la même chose : on enfile le costume.
Coiffure, maquillage, épilations, vêtements de toutes sortes, parfums et déodorants...
Et puis on se regarde une dernière fois dans le miroir, avant d'entrer en scène;
comme pour se persuader que l'on va assurer.
Voilà ce à quoi notre vanité nous mène.
Fabriquer des illusions, montrer aux autres ce qu'on veut qu'ils voient de nous.
Seulement parfois, l'interprétation n'est pas celle qu'on avait prévue avant d'arriver sous les projecteurs.


Le regard est cruel.

1 commentaire:

  1. Rédécouvrir ton univers est un plaisir sans fin, comme si jamais, il n'était parti aussi loin de moi.

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